Bernard Guillaumond organisait cette année le rassemblement de la Pentecôte, dans les Alpes, et plus précisément autour du Lac du Bourget, et dans le Bugey.
Il était prévu que Jean-François et Catherine participent au rassemblement avec une de mes autos et sans hésitation, Jean-François opta pour la nouvelle venue dans ma collection, l’AUSTIN 1300 Pick-Up. Pour ma part, en cette veille de rassemblement, j’hésitais encore entre la MG 1300 MK2 et l’INNOCENTI I5. La nuit porte conseil, et le matin du départ, je proposais à Karine de prendre le volant de l’I5, tandis que je conduirais la MG. Réflexion,… hésitation,… puis ce fut parti, avec nos filles en co-pilotes.
Après une bonne heure de route, nous arrivâmes donc à trois voitures au lieu de rassemblement, sortie Aiguebellette de l’autoroute A43, près de Chambéry. Après une courte attente, nous vîmes arriver une superbe MG 1300 MK2, propriété de Jean Sannwald, dont c’était la première participation à une sortie du Club.
Puis arrivèrent Claude et Sylvie avec leur Princess… Henry, heureux, au volant de sa VANDEN PLAS fraîchement restaurée qu’il avait récupérée la veille chez son garagiste après une trop longue attente… les Guillaumond, organisateurs de cette sortie, avec leur MG 1100… puis enfin la famille Renaudin, à bord de leur Princess, dont le moteur était encore froid après un voyage de près de 500 Km… sur une remorque… On se moque, on en rigole, mais au moins ont-ils eu le mérite d’être présents, comme d’habitude, qu’on se le dise.
Le pique-nique put enfin débuter dans une convivialité propre à ce Club, et si vous avez bien suivi, vous avez donc remarqué que le record de voitures présentes a été largement battu. Et croyez-moi, huit 1100/1300 alignées pour la photo de groupe, ça commence à faire sérieux. Chacun s’en est donné à cœur joie pour immortaliser l’instant. Que c’était beau !!! Notre président était à la limite de verser une larme… Puis Jean Sannwald et son MG ont dû partir nous promettant de participer au prochain rassemblement.
C’est donc un convoi de sept voitures qui partit pour la ballade de l’après-midi. Tout d’abord le tour du Lac d’Aiguebellette, splendide par ce beau temps.
Puis on entama la montée vers le relais du Mont du Chat, mais à mi-parcours, Jean-François disparut du champ de mon rétroviseur et je pensais tout de suite à un problème sur la boîte automatique du Pick-up, étant donnée la pente… Après quelques minutes d’attente, je décide de faire demi-tour pour en avoir le cœur net. Jean-François s’était bien arrêté, mais le problème ne le concernait pas. Le Pick-up fonctionnait à la perfection. Olivier était tout simplement tombé en panne d’essence. Pas si simplement que ça tout de même car il fallut trouver un station service, et pour ça, faire une vingtaine de kilomètres aller-retour, si bien que mon MG eut un peu chaud arrivée au sommet.
Heureusement, le reste de la troupe nous attendait à la terrasse du café avec des boissons fraîches. Nous pûmes découvrir un point de vue superbe à plus de 1500 mètres d’altitude. Après cette première pause, il était temps d’attaquer la descente histoire de tester le freinage de nos autos, toujours à la hauteur.
Afin d’éviter d’autres » pannes d’essence spontanées « , il fut décidé de faire les pleins avant la deuxième ascension, le Col du Chat, pour un point de vue exceptionnel sur l’Abbaye de Hautecombe et le lac du Bourget. Encore une occasion pour faire quelques photos de groupe. L’après-midi était maintenant bien entamée et il fallait songer à poursuivre notre route en direction de Yenne où nous attendaient le repas du soir et notre gîte pour la nuit.
Le dimanche matin, après un bon petit déjeuner, il était temps de faire les petites inspections d’usage : niveaux d’huile, de liquide de refroidissement… Puis nous prîmes la route en direction de la Réserve du marais du Lavours. Un lieu magique pour une promenade toute en douceur, au son des oiseaux, des grenouilles et des crapauds… dépaysement total garanti. Puis, quelques kilomètres plus loin, nouvel arrêt au point de vue de Fenestre, pour voir une chute d’eau vertigineuse sur un paysage grandiose, une belle surprise.
De jolies routes de campagne nous menèrent enfin jusqu’à Pugieu pour le repas de midi.
Il fut alors temps de se quitter alors que l’orage commençait à menacer. Chacun reprit la route, ravis de ce week-end en 1100/1300. Notre noyau s’agrandit au fur et à mesure des rassemblements, pour le bonheur de tous les participants.
